Les fermes |
Dévalant les pentes de Bégousse, d’Iridoy, d’Arguibelle ou d’Erretzü, de nombreux ruisseaux et ruisselets sillonnent vallées et vallons. Les ponts en pierre sont assez nombreux et ont chacun leur cachet. Dans quelques prés et champs, pour gagner du terrain, les ruisseaux sont canalisés à l’aide de dalles de pierres verticales et horizontales recouvertes de terre et de végétation. |
Chaque ferme possède, contiguës ou près de la maison d’habitation, une étable et une bergerie avec à l’étage, le fenil où étaient entreposés, en vrac, foin et regain. Côté cour, l'encadrement - en anse de panier - du portail d'entrée de ces granges est constitué de pierres taillées quelquefois datées. Côté opposé, les montants et le linteau du portail sont souvent en bois. Le pont du fenil, souvent en bois, quelquefois en pierre, permettait d’y accéder directement avec la paire de vaches attelée au chariot. Dans certaines granges, le fourrage était transporté sur les épaules au moyen de la «hiatzüna» ou de l’«argueto» et monté au fenil par un escalier extérieur métallique ou une simple échelle en bois. |
Chaque ferme avait aussi son poulailler-porcherie. En bas, la porcherie constitué de deux ou trois loges (le nombre de loges était proportionnelle à la richesse du paysan), au dessus, le poulailler à la façade en bois à claire-voie avec une échelle pour y accéder (l’un des travaux des enfants était d’y aller ramasser les œufs). |
Les puits, petits bâtiments au toit d'ardoise, creusés à quelques mètres de la maison, quelquefois à l'intérieur de la maison, au sommet d'une butte, à flanc ou au creux d'un vallon, alimentaient gens et bêtes en eau potable. Alimentées par le puits ou par une source, des auges, taillées dans la pierre et de dimensions différentes, servaient d’abreuvoir pour le bétail. Quelques unes, à deux compartiments, étaient les mangeoires pour les porcs. Aujourd’hui elles remplacent avantageusement les jardinières. |
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